Artiste plasticien, fondateur des Rencontres d’art contemporain Gnanamaya au Burkina Faso.

  • Peintures

    Les peintures sur toile de l’artiste plasticien Issouf Diero sont réalisées avec des techniques mixtes et intègrent des matériaux de récupération pour donner vie à des figures tirées de son quotidien au Burkina Faso.

  • Sculptures

    Les sculptures d’art contemporain d’Issouf Diero empruntent leur force expressive à des matériaux d’une grande diversité, du pneu au bronze.

  • Design

    Issouf Diero conçoit des objets d’art destinés à embellir le quotidien, en donnant une deuxième vie (Gnanamaya en Dioula) à des matériaux de récupération.

14e édition des rencontres d’art contemporain Gnanamaya au Burkina Faso

Faites un don.

Pour que les Rencontres Gnanamaya puissent avoir lieu en janvier 2022 à Bobo-Dioulasso, j’ai lancé une campagne Ulule. Je propose des sculptures et peintures originales dans les contreparties. Merci pour tout don que vous pourriez faire, votre soutien m’est précieux !

#FasoResilience - Chemin vers les autres

Au milieu d’une ville africaine, il y a souvent une seule route qui la traverse, “le goudron”. Elle relie la ville à d’autres villes, assure nos liaisons commerciales mais relie-t-elle vraiment les hommes ? Dès qu’on sort du goudron, les routes s’effacent, les hommes doivent dessiner eux-mêmes leur propre chemin sur la terre rouge pour se relier les uns aux autres.

 

En ces temps difficiles, le grand goudron ne sert plus à grand chose et les chemins s’effacent petit à petit. Il faut s’en réinventer d’autres pour se rejoindre. Dans notre quartier, nos rues, relier nos maisons les unes aux autres. Le caoutchouc, le pneu en tant que matériaux sont le symbole de la route, celle qui nous transporte et nous véhicule. C’est ce qui roule sur le goudron. C’est la trace de nos déplacements humains. Le pneu va s’échapper du goudron. L'artiste Issouf Diero veut faire apparaître cette route et l’humain qui la trace devant sa porte, dans son quartier plein de terre. Il veut à nouveau croiser la route de son voisin, son ami.e, son frère, jusqu’à le toucher... presque.

Une vidéo du Goethe Institut de Ouagadougou.